Septembre 1011

Sham'Lye :

Il te fait un sourire d'excuse.

– Eh oui, mais vous arrivez si tard qu'il faut les comprendre !

Il t'ouvre la porte de la bibliothèque, et allume le lustre électrique. Tout s'illumine en t'éblouissant un peu. Tu n'as rien constaté d'anormal sur le chemin, tout est éteint, tout est calme. Je t'envoie en MP le plan du rez-de-chaussée du bâtiment principal, comme ça tu pourras voir à peu près où tu es, si jamais tu veux explorer. (à l'étage il n'y a que le réfectoire et les chambres)
Il se recule alors vers la porte et te dit, toujours à mi-voix :

– Je ne ferme pas la porte, mais prévenez-moi quand vous partirez, que je referme derrière vous ! Je serai dans ma loge. J'y retourne. Je vais prévenir Corben, qui est de garde ce soir, que vous êtes là, pour qu'il ne s'effraie pas. Mais bon, de toute façon, vous savez comment c'est : il se contente d'un petit tour d'inspection une fois par nuit, et le reste du temps il reste du côté des dortoirs ! Bon courage, travaillez bien, et surtout pas de bruit !

Il te sourit, et s'efface pour te laisser la place. L'immense bibliothèque est telle que tu l'as connue : au centre, un espace composé de plusieurs tables individuelles et quelques tables de groupe, éclairées par des lampes de bureau shaïness, moins dangereuses pour les livres que les bougies. Autour, des rayonnages interminables, très hauts, et presque labyrinthiques, qui contiennent presque tout le savoir du monde. Comme c'est beau !


Les autres :

Tandis que Liam et Karel retiennent leur souffle, Heaven s'avance dans la lumière des torches, faisant un peu sursauter les Miliciens.
Son explication est tellement absurde et improbable, et son flot de paroles tellement interminable, qu'ils restent un instant bouche-bée. Mais comment douter d'une candeur aussi désarmante ? En plus, l'un des gardes était présent au QG lorsque Heaven y a mangé. Elle n'a pas discuté avec lui, et ignore son nom, mais il semble la reconnaître.

Il s'adresse à ses collègues.

– Elle dit vrai, elle loge bien à la Milice, je l'ai vue l'autre jour.

Les autres échangent des regards interloqués. Finalement, l'un d'eux, celui qui a repéré le reflet dans l'ombre, prend la parole :

– Vous ne devriez pas vous promener toute seule la nuit dans les coins sombres... la ville est tranquille, mais quand même ! Vous voulez qu'on vous raccompagne à la Milice ? On peut vous aider à chercher ce chat, on a de la lumière. Mais on n'a pas trop de temps alors il faut se dépêcher, sinon on prend du retard dans la ronde !

Il parle comme s'il s'adressait à une enfant. Il s'avance vers elle, éclairant de plus en plus la ruelle. La lumière n'a pas encore atteint les garçons, mais s'il continue, ça sera le cas !

-"Chercher le chat? Par les Grandes Puissances, ça fait longtemps qu'il s'est carapaté par les toits, pensez-vous! D'ailleurs, je devrais être fâchée-fâchée-fâchée contre vous... ce pauvre petit minou!!! Et puis, même si ça me fait mal d'admettre, il n'a sûrement pas besoin de mon aide. Par contre, je ne veux pas vous retarder dans votre ronde, je m'en voudrais de vous attirer des ennuis. Mon chef de Milice est un grand pointilleux des horaires, et je ne sais pas si votre chef à vous est comme ça mais bon... Oooh, c'est une jolie torche que vous avez là... Vous les faites avec quelle charpie? Parce que, voyez-vous....[...]"

Tout en parlant, Heaven s'éloignait de la ruelle pour rejoindre la grande rue et continuer dans la direction que suivait la patrouille l'instant d'avant. Et de continuer à parler, en leur racontant ce qu'elle appelait "l'incident du marché", pour les distraire et les ramener dans "le bon chemin". En espérant que cela suffirait et surtout, qu'elle serait capable de retrouver son chemin plus tard.
-"Et j'ai cru comprendre que ce quartier-ci était très calme. C'est tout de même le quartier de l'académie. Si j'étais un voleur, ce n'est pas ici que je chercherai à me cacher ou à commettre un larcin. Je chercherai plutôt un coin calme sans personne.... Non? Pas vous? Après tout, c'est votre ville, et vous devez la connaître mieux que moi. C'est juste que je m'interrogeais sur savoir si les voleurs opéraient toujours de la même façon, quelque soit la ville et les données, ou s'ils s'adaptaient à l'environnement..."

Sham'Lye remercia doucement Piero puis entra dans la bibliothèque.
Elle se permit quelques instants pour se remémorer la configuration des lieux puis se plaça dans une alcôve près de la porte de l'armurerie. En silence, elle se tapit dans son recoin le plus discrètement possible.
Elle avait choisi son emplacement près d'une fenêtre, de sorte que si l'individu passait par la cour, elle le verrait. Puis elle attendit, attentive à chaque bruit.

Heaven :

Les gardes échangent des regards interloqués. Assurément, tu passes pour une originale.
Ils t'emboîtent le pas vers la suite de leur ronde, et l'un d'eux réussit à extraire une question de ton flot de paroles, et tente d'y répondre en se glissant au milieu de tes mots.

– Oui, le quartier est calme. Les maisons d'ici sont surtout à des gens sans histoires, pas très riches mais suffisamment pour vivre correctement, et les commerces ne sont pas luxueux. Du coup c'est un quartier tranquille, où les gens qui cherchent les problèmes ne se donnent pas la peine d'aller.

Voilà que vous vous éloignez de l'Académie peu à peu. Si tu continues à les suivre, ils vont t'emmener jusqu'au bout de leur ronde, apparemment.

Karel et Liam :

A votre grand soulagement, Heaven fait des merveilles. A présent les Miliciens s'éloignent, et vous avez à nouveau la voie libre. Reste à espérer que le voleur n'a pas trouvé la rencontre suspecte, s'il l'a vue.

Sham'Lye :

Tapie dans l'ombre, tu ne vois rien de suspect pour l'instant. Tu entends des voix étouffées, en revanche, dont tu ne sais pas trop d'où elles viennent, à cause des lieux qui résonnent facilement. Deux voix à ton avis. Peut-être Piero et la personne chargée d'assurer la surveillance cette nuit ?
Tu n'as pas l'impression que ce soit la voix de Piero pourtant. Et ça semble se rapprocher.

Une fois qu'ils se sont assez éloignés, Liam en profite pour reprendre son souffle, se rendant compte qu'il s'était mis en apnée lorsque la torche s'était trop approchée.
Sacrément douée cette Heaven !

Soulagé, Liam repris la surveillance, il n'était pas question que le voleur leur échappe à cause de cet imprévu.

Sham'Lye se figea en entendant les voix.
Tout en elle sembla au ralenti, même ses battements de coeur qui lui semblaient assourdissants dans le quasi silence des lieux. Les yeux clos, elle porta ses mains à ses oreille pour leur permettre d'entendre mieux les voix qui s'approchaient. S'il ne s'agissait pas de Piero et Corben, il pouvait peut-être s'agir du voleur et de son éventuel complice.
Vivement, elle rouvrit les yeux et continua son écoute, concentrée sur les voix. Peut-être serait-elle capable d'en reconnaitre une s'ils approchaient.
Elle se tapit un peu plus dans son coin d'ombre, immobile et silencieuse, et reprit son écoute attentive.

Karel ne recommença à respirer que lorsque la milice fuit assez loin. Il en devait une à Heaven là, et une belle. Ils ne risquaient rien de la milice, mais ça aurait compromis tous leurs plans. Et Sham'Lye se serait sans doute retrouvée seule dans le meilleur des cas, et le voleur aurait sans doute fait demi tour au pire. Karel suivait des yeux les gardes et Heaven, il savait qu'elle trouverait le moyen de les rejoindre, il ne s'en faisait pas pour ça. Un petit sourire en coin ourla ses lèvres alors qu'il l'observait entrainer les malheureux dans son sillage (et son bavardage). Aaaah, son bavardage. Combien de fois est ce qu'il s'était fait avoir ? De toute façon, elle trouvait toujours le moyen de parvenir à ses fins, d'une façon ou d'une autre.

Note pour plus tard, pensa-t-il, envoyer des fleurs à Heaven. Ou des chocolats. Oh, et faire en sorte que Don le sache, ça l'énervera. J'aime bien l'énerver depuis quelques temps.

Restait à rester aussi silencieux que possible et reprendre la surveillance.

Sham Lye :

Tapie dans l'ombre, tu penses être bien cachée. Normalement, si on ne te cherche pas particulièrement, on ne devrait pas te voir. En revanche, tu as beau écouter de toutes tes forces, tu n'es pas sûre de pouvoir identifier les voix. (C'est ça de mettre toutes ses spés d'observation en "vue" )
Il y a deux personnes, et désormais tu es sûre que c'est un homme et une femme qui approchent. Tu as l'impression de connaître l'une des voix, la voix féminine. Désormais ils ne sont plus très loin : ils semblent vouloir passer dans le couloir que tu voulais surveiller.

Karel et Liam :

Tandis que vous respirez enfin, et que le calme revient à mesure que les voix s'éloignent, vous vous remettez en place pour la surveillance. Au début vous ne voyez rien de particulier. Vos yeux cherchent l'obscurité, mais vous avez été éblouis par les torches des miliciens.
En revanche, Liam, tu as cru entendre un bruit, comme un caillou qui aurait roulé. Mais tu n'es pas tout à fait sûr.

(lol ouais ouais, bon )

Sham'Lye fixa son regard sur le couloir. Les voix semblant s'approcher de cette direction, elle se dit qu'elle les verrait bien à ce moment là, et qu'elle serait alors en mesure de mieux entendre. Elle resta concentrée, et cachée.
Qui cela pouvait-il être à cette heure-ci. Piero avait dit lui-même que tout le monde était couché. Du moins à l'exception de lui-même et Corben. Or il apparaissait évident à la jeune Lo'Kindjaleph que ce n'était pas eux. Une voix féminine qu'elle reconnaissait, mais impossible de mettre le doigt dessus. Elle espéra que le couple s'approche suffisamment pour qu'elle les voie. S'agissait-il du voleur et de sa complice ?
Et puis, à part Sham'Lye -dont le motif pour entrer n'avait fonctionné que parce qu'elle était bien vue et connue comme un rat de bibliothèque- QUI diable pourrait bien venir à la bibliothèque en pleine nuit... Il était cependant vrai que la dite bibliothèque était adjacente a bien des pièces plus importantes, et interessantes pour un voleur...

Sur ces gardes, Liam fixa avec d'avantage d'attention la zone d'escalade et la fenêtre par laquelle semble passer le voleur. Il était hors de question pour lui que le passage de la milice ai servi de diversion au coupable, et il ne comptait pas le laisser accomplir son larcin sans réagir.
Ah, quel dommage qu'il n'ai pas pensé à s'équiper de lunettes de vision nocturne, cela aurait été sacrément pratique.

Sham'Lye :

Alors que, un peu angoissée, tu attends de voir si les inconnus ont la bonté de bien vouloir s'approcher, tu vois le cercle de lumière d'une lampe apparaître à l'angle d'un couloir. Ils vont entrer dans ton champ de vision... mais tu risques toi aussi d'entrer dans le leur, s'ils s'avancent beaucoup. En attendant, tu restes à observer, et très vite, deux silhouettes apparaissent, se dirigeant visiblement vers la zone où tu te trouves. Tu reconnais avec surprise ta grande amie Jenny Shaïness, en compagnie du Magister Gary Shaïness, que tu as très peu eu toi-même en cours, car il s'occupe des armes virtuelles et de la technologie Shaïness. Ils ont l'air préoccupés, et discutent à mi-voix avec animation. Tu entends seulement quelques mots prononcés plus fort que le reste : "coupable", "inadmissible", "déshonneur", "danger".

Liam :

En écarquillant les yeux, et en te concentrant très fort, tu finis par être certain qu'il y a eu un mouvement hyper furtif du côté du mur d'enceinte.

Liam fait un signe à Karel, lui indiquant la zone où se trouve le mouvement et se tient prêt à tout, car la personne doit être en train de grimper, ou va le faire.

Reconnaissant Jenny, Sham'Lye souffla puis se redressa comme si elle avait été baissée pour récupérer un livre tombé au sol puis s'assit pour faire mine de travailler. Après tout, n'état-ce pas ce qu'elle était sensée faire ?
Plongée dans la lecture d'un article sur la botanique, Sham'Lye attendit que Jenny et le Magister Gary passent.

Sham'Lye:

Les deux magisters se rapprochent, tout en discutant, et tu entends encore quelques mots : "urgent", "il faut faire quelque chose", avant que soudain, ils t'aperçoivent.
Jenny, surprise, s'exclame :

– Shasha ? Mais qu'est-ce que tu fais à bouquiner dans les couloirs à une heure pareille ? Tu m'as fait peur !

L'autre magister te dévisage.

– Qui vous a autorisée à errer dans les couloirs en pleine nuit, mademoiselle ? Videz vos poches immédiatement.

Jenny fait un geste apaisant.

– Laisse, Gary : Sham'Lye n'a rien volé, j'en mettrais ma main au feu. Mais je suis curieuse d'entendre ses explications.

Sham'Lye salua les deux maitres et sourit à Jenny.
Si elles avaient été seule, la jeune Lo'Kindjaleph n'aurait probablement même pas eu à donner des explications sur sa présence, considérant que Jenny elle-même avait suggéré qu'elle vienne aider Liam et ses amis.
Toutefois, son invitation à s'expliquer laissait entendre que la Shaïness ne voulait peut-être pas informer son collègue de son implication dans l'affaire. Aussi Sham'Lye désigna-t-elle son livre.

"J'ai du travail." Commença-t-elle simplement.
"Un parchemin à rédiger dans l'urgence et j'ai eu toutes les misères du monde à trouver de quoi étoffer mes arguments. De guerre lasse, je me suis rabattue sur notre bibliothèque." Elle afficha un air désolée.
"J'ai conscience de l'heure mais je suis très discrète et Piero va avertir le Magister Suprême demain, pour faire les choses dans les règles. C'est exceptionnel et la bibliothèque de notre Académie est la mieux fournie."

Puis elle eu un regard concerné sur ses interlocuteurs.

"Mais et vous ? Piero a dit que tout le monde dormait..."

Sham'Lye :

Gary grommelle quelque chose comme "foutu rat de bibliothèque", mais tu n'es pas sûre d'avoir bien compris.
Jenny te sourit, et dit :

– Ah, je comprends, on s'y prend encore à la dernière minute, comme toujours ?

Elle te fait un clin d'œil.

– Cela dit le moment n'est pas très bien choisi. Il se pourrait qu'il y ait, disons, des perturbations.

Elle se tourne vers Gary, et dit :

– Nous ferions mieux de ne pas rester là, et de faire moins de bruit, je crois.

Sham'Lye rendit son sourire à Jenny.
"Disons plutôt que c'est le sujet que l'on m'a transmit à la dernière minute. Mais bon, si je ne savais pas faire ce genre de choses, je ne serais pas diplomée, n'est-ce pas ?"

Elle fronça les sourcils.
"Des perturbations, à cette heure-ci ? Oserai-je proposer mon aide ?"
Si Jenny savait où allait passer le voleur, Sham'Lye gagnerait sans doute du temps sur son intervention et puis cela serait toujours une paire de bras en plus pour aider Jenny et Gary.

je suis vivaaante désolée pour le retard, emploi du temps surchargé -_- (pis y'a des shainess partout là dedans rhooooo)

Dehors, karel pesta intérieurement contre la foutue manie de cette foutue milice d'utiliser des foutues torches. Il allait mettre un temps fou à retrouver une vision nocturne. Il reprit pourtant la surveillance, sans rien voir d'autre que des ombres, jusqu'à ce que Liam lui fasse signe. Sans faire le moindre bruit, Karel regarda dans la direction indiquée par le Shaïness et essaya de percer l'obscurité, pour voir si le voleur arrivait. Sham'Lye était entrée mais il n'y avait aucune nouvelle d'elle depuis, peut être était-elle parvenue à ses fins sans souci en fin de compte.

Sham'Lye :

Alors que Gary va répondre quelque chose de désagréable (vu sa tête), Jenny le coupe en vous entraînant à l'abri de l'obscurité d'un couloir.
A ton adresse, et sans doute aussi pour le bénéfice de Gary, elle murmure :

– La meilleure façon de nous aider, pour l'instant, c'est de ne pas faire de bruit et d'être attentive. Il ne va peut-être rien se passer, mais nous voulons nous en assurer.

Liam et Karel :

Liam a repéré un mouvement près de la muraille extérieure de l'Académie, à peu près au même moment que la dernière fois. Quand il fait un signe, Karel, en se concentrant, parvient à deviner que quelque chose semble effectivement glisser verticalement vers le haut du mur d'enceinte.

Liam reste sur ses gardes, continuant d'observer la forme grimper. Une fois que celle-ci sera entré dans l'Académie par la fenêtre, Liam attendra une minute avant d'aller se placer discrètement au mur par lequel l'homme lézard a grimpé, histoire d'être prêt à lui sauter dessus quand il redescendra.
De plus, il a la main sur son épée, prêt à dégainer en urgence.

Karel suivit le mouvement. Le plus discret possible, il lui restait à attendre que le voleur revienne, et lui sauter dessus. Il observa quand même aux alentours, histoire d'être certain qu'il n'était pas accompagné. Il avait déjà payé ce genre d'erreur assez cher pour ne pas recommencer. Si le voleur était accompagné, ça serait moins facile et surtout, ça risquait de compromettre pas mal de chose, comme alerter les terroristes.

A l'intervention de Jenny, Sham'Lye hocha gravement la tête.
Sans un mot, elle reprit une posture qui lui permettrait de profiter le plus possible de l'obscurité du couloir et tendit donc l'oreille. Attentive, elle le serait.
Si le moindre bruit se faisait entendre, elle en chercherait la source du regard. Accompagnée de Jenny et du Magister Gary, elle se sentait beaucoup plus utile.
Cette mission pourrait bien tourner à leur avantage, en fin de compte.

Néanmoins la présence de Gary l'intimidait. Il ne semblait pas l'apprécier, et sans doute était-ce parce qu'il ne voyait pas pourquoi Jenny se montrait si prompte à accepter la présence de Sham'Lye.
Toutefois, la jeune Lo'Kindjaleph fit de son mieux pour indiposer le Magister le moins possible. Elle ne répondit pas à ses remarques à demi-entendue et ne chercha pas une vaine dispute autour de ce qu'il pourrait bien penser des "rats de bibliothèque". Ce n'était ni le lieu, ni l'endroit. Si Jenny travaillait avec lui, Sham'Lye le considérerait comme un allié.

(mais qu'il est aimable )

[alors j'ai les crocs, parce que j'avais un post qui n'a pas été enregistré... Et là, vu que j'ai moins de 3 heures de sommeil dans les dents, je vais faire + réduit...]

Passé un moment, Heaven pense qu'elle a suffisamment éloignée les gardes et que c'est l'heure de retourner se tapir et faire chier Karel. Mine de, ça fait longtemps qu'elle n'a pas titillé l'Elam-Evir. Et elle a une mission dont dépend la paix du monde!
- "Ah, je reconnais cette boutique. Ils y vendent de la crème de marrons juste miaaaam à souhait!" Hé oui, Heaven ne cartographie ses alentours que par rapport aux auberges, comptoirs et autres stands de nourriture. -"Je vous remercie pour votre aide, et je vais vous laisser en paix finir votre ronde. Je ne voudrai pas me mettre dans vos pattes, hein. Merci et bonne chance pour le reste de la nuit."
Et elle s'éloigne d'un pas sautillant, pas trop vite, comme si elle n'avait que ça à faire. D'ailleurs, elle venait de humer un bon arôme de vin aux épices qu'une taverne devait vendre malgré l'heure tardive. Tiens, ça pourrait bien, pour se tapir, ça. Mieux que du café, bien trop amère.
Dans quelques rues, elle tournerait et retournerait vers l'académie, elle et son outre.

Heaven :

La taverne que tu as repérée à l'odeur est sur le point de fermer, mais le patron, devant ta logorrhée et ton empressement, accepte de te vendre une outre de vin chaud aux épices pour avoir la paix. Tu retournes donc vers l'Académie, en faisant plus attention cette fois, pour ne pas trop te faire repérer. Au moment où tu atteins la cachette où vous étiez, tu la trouves vide. En regardant alentour, tu vois Karel et Liam postés non loin du mur d'enceinte.

Karel et Liam :

Une fois la forme sombre passée par-dessus le mur, vous attendez quelques instants. Il n'y a pas l'air d'y avoir d'autre mouvement. L'homme doit agir seul, ou sinon, ses complices sont vraiment bien cachés. Vous vous approchez donc sans bruit du mur, et vous vous positionnez de façon la plus discrète possible. Pourvu qu'il ressorte par le même endroit...

Alors que vous êtes ainsi postés, Liam entend un bruit venir de là où vous étiez cachés avant. En regardant, vous apercevez Heaven qui est revenue, et qui tient un objet à la main qu'elle n'avait pas en partant.

Sham'Lye :

Vous êtes dans la pénombre, tous les trois, en silence, et tu sens que Jenny et Gary sont inquiets. C'est un peu pesant, cette attente, mais tu gardes tes sens en alerte.
Au bout d'un moment, tu penses avoir entendu un léger bruit venu de l'armurerie. Pourtant, tu en es bien sûre : l'armurerie n'a qu'une fenêtre, et elle est munie d'épais barreaux !

Liam voyant arriver Heaven, il lui fait signe de ne pas faire de bruit, et lui indique la fenêtre par laquelle est entré le voleur. Pour le reste, bah, attendre patiemment qu'il ressorte, enfin s'il réapparait ici ^^